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Le prochain numéro (imprimé) d’Automation Magazine comprend un dossier sur le ‘cost cutting’.

La réduction des coûts nous fait penser au pire : le dégraissage du personnel. Ce n’est pourtant pas nécessaire. Notre étude de cas sur la maintenance montre que l’on peut faire du cost cutting en préservant le personnel. Cet exemple revient sur la diminution des temps d’arrêt des installations.

Certes, nous connaissons bien cela : voir venir les pannes via une analyse prédictive et les réparer lors des arrêts planifiés. Mais ce n’est pas cela, il s’agit ici de supprimer tous les temps d’arrêt, tant ceux inattendus que les arrêts annuels ! Que peut faire le cost cutting ?

Beaucoup car dans un contexte économique, les coûts ne sont pas une donnée absolue mais un élément proportionnel dans le prix de revient de ce qui est produit. Et ce prix de revient, par produit, au kg, au m³ est… un montant absolu. Ce montant doit être inférieur à celui du concurrent (interne). Si le site, l’installation, produit plus, alors les ‘coûts’ – les dépenses en machines et en hommes utiles à la production – calculés par unité de produit sont plus bas. Et le personnel y a toute sa place.

Out-of-pocket expenses

Et nous qui tenons compte des ‘out-of-pocket expenses’. Et du ROI, le retour sur investissement : l’investissement dans la modernisation et la mise à niveau de la production par rapport à l’économie en heures de production, en heures de main d’œuvre… Puis viennent les plaintes : ‘même avec un ROI de moins d’un an, le budget n’a pas été accepté.’ Alors l’usine – et nous connaissons de nombreux exemples douloureux en Belgique – ferme… malgré des économies conséquentes sur le coût du personnel, par la mise au chômage économique des travailleurs lors de maigres commandes. Car nous avons le ‘privilège’ ici en Belgique d’avoir le ‘chômage technique’.

Arrêter l’usine?! C’est-à-dire transférer les commandes vers un autre site qui, lui, continue de produire ?! Un site qui, pour une période, porte le coût par produit à l’infini ? Aux yeux d’un chef d’entreprise-économiste, un tel site doit fermer !

Certainement si d’autres, avec les diminutions de temps d’arrêt et sans dépenses – avant que la facture ne soit payée (normalement un délai de trois mois), les coûts d’investissement ou de maintenance sont déjà amortis – avancent de ‘véritables’ chiffres de réduction des coûts. Voilà ce qu’est le cost cutting !

Le nouveau challenge de chaque équipe

La ‘diminution des temps d’arrêt sur une base annuelle’ va-t-elle devenir le nouveau challenge de chaque équipe de production – du plant manager et des responsables de production et de maintenance ? Oui, car si vous arrivez à produire au coût le plus bas – même si les commandes du marché (local) diminuent – c’est votre site qui remportera les commandes.  Vous obtiendrez alors les investissements stratégiques pour maintenir votre production state-of-the-art.

Donc, n’oubliez pas : démontrez à votre direction (internationale) le prix de revient réel par unité de produit et non les ROI’s par investissement ! Et chaque usine – tant les installations technologiques matures que les plus jeunes qui sont encore dans leurs maladies de jeunesse – pourra cueillir les fruits du cost cutting.

Ir. Alfons Calders

 

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